de Zak Villapondo » 24 Mai 2024, 21:29
Mot de l'auteur :
Le rêve peut être un voyage dans l’histoire, ici sous la forme d’une métaphore où Marco, Goéland gay du forum romain, sert de fil rouge en racontant le sien, cauchemar de la naissance du fascisme avec ses exécutants.
Ce montage est arrivé sans prévenir, en passant par hasard devant le monument « Tutti Potenziali Bersagli» (Tous des cibles potentielles )» caché Piazzale Ostiense à Rome.
Avec des silhouettes de taille humaine, de fer, d’acier et de bronze avec des miroirs, posées là , sur une sorte de petit square, au beau milieu du vacarme de la circulation, des odeurs de gasoil, près d’un petit snack qui a vécu, de ses tables démodées et sa musique nasillarde.
Les formes enchaînées sont identifiées avec les symboles de la honte concentrationnaire. Simple et beau.
Cette œuvre d’Emilio Leofreddi est dédié aux victimes du fascisme et de toutes les formes de racisme. Je n’ai pas vécu le syndrome de Stendhal devant David à Florence mais la force de ce monument m’a pris au tripes.
Sont très vite revenues les pensées exprimées par Primo LEVI, dans son livre « Si c’est un homme ».
Malgré leurs propos aberrants, stupides ou cruels, des despotes étaient pourtant acclamés, suivis par des fidèles qui n'étaient pas nés bourreaux. A de rares exceptions, c'étaient des hommes quelconques, des hommes ordinaires prêts à croire et à obéir sans discuter. C’est ce que j’ai voulu faire ressortir.
Les mots du scenario m’ont réveillé et, de peur de les oublier, ils ont été écrits en une nuit.
Avec cette colonne vertébrale, l’élaboration du montage en est devenu plus aisé.
Mot de l'auteur :
Le rêve peut être un voyage dans l’histoire, ici sous la forme d’une métaphore où Marco, Goéland gay du forum romain, sert de fil rouge en racontant le sien, cauchemar de la naissance du fascisme avec ses exécutants.
Ce montage est arrivé sans prévenir, en passant par hasard devant le monument « Tutti Potenziali Bersagli» (Tous des cibles potentielles )» caché Piazzale Ostiense à Rome.
Avec des silhouettes de taille humaine, de fer, d’acier et de bronze avec des miroirs, posées là , sur une sorte de petit square, au beau milieu du vacarme de la circulation, des odeurs de gasoil, près d’un petit snack qui a vécu, de ses tables démodées et sa musique nasillarde.
Les formes enchaînées sont identifiées avec les symboles de la honte concentrationnaire. Simple et beau.
Cette œuvre d’Emilio Leofreddi est dédié aux victimes du fascisme et de toutes les formes de racisme. Je n’ai pas vécu le syndrome de Stendhal devant David à Florence mais la force de ce monument m’a pris au tripes.
Sont très vite revenues les pensées exprimées par Primo LEVI, dans son livre « Si c’est un homme ».
Malgré leurs propos aberrants, stupides ou cruels, des despotes étaient pourtant acclamés, suivis par des fidèles qui n'étaient pas nés bourreaux. A de rares exceptions, c'étaient des hommes quelconques, des hommes ordinaires prêts à croire et à obéir sans discuter. C’est ce que j’ai voulu faire ressortir.
Les mots du scenario m’ont réveillé et, de peur de les oublier, ils ont été écrits en une nuit.
Avec cette colonne vertébrale, l’élaboration du montage en est devenu plus aisé.
