" Vacances romaines " de Jean-Louis Terrienne
L'analyse de Michèle Paret :
Un diaporama de Louijan, ça vous interpelle. Celui-ci n’est pas tout nouveau, je l’ai vu pour la première fois il y a environ un an… Je me suis fait attendre avant de l’analyser ou tout au moins tenter de l’analyser, car ce n’est pas chose facile !
Ma première impression : j’ai été très impressionnée par le travail effectué par l’auteur : autant par les images, le montage que la bande son. Comme d’habitude, celle-ci est très élaborée, elle mêle différents morceaux bien choisis et attire l’attention des spectateurs. Dans ce diaporama, il s’agit vraiment d’un spectacle avec le rideau qui s’ouvre et se ferme, apparition de personnages. Les effets et transitions arrivent très à propos et ne sont pas gratuits comme ils le furent naguère ou plutôt jadis dans les diaporamas de Jean-Louis. J’ai particulièrement apprécié la fermeture à glissière qui s’ouvre et nous dévoile des secrets… comme lorsqu’on ouvre un vêtement féminin. Le côté sensuel est indéniable dans ce diaporama. J’ai apprécié aussi toutes les références cinématographiques.
C’est un voyage loin des sentiers battus, déjà à cause de l’éloignement du groupe de touristes traditionnels qui ne voient que ce qu’on veut bien leur faire voir. Là , on rêve : très belle reconstitution virtuelle des monuments en ruine.
Cependant, il est parfois difficile de suivre le fil de la rêverie du promeneur solitaire. Il y a beaucoup d’éléments surréalistes et de symboles que je n’ai pas su décrypter. Au secours ! La table de sacrifice avec le glaive meurtrier, la cocotte posée sur le gaz… peut-on me donner la clé du mystère ?
Andrea alias Hermaphrodite… ce personnage est très ambigu au propre comme au figuré et je n’ai peut-être pas entièrement compris ce qu’il voulait nous dévoiler. Que représente-t-il pour l’auteur ?
Avec l’âge, mes facultés de discernement s’amoindriraient-elles ? J’appelle à l’aide.