Hommage à Jean-Marie Coupriaux

[Michèle Paret]

Amis diaporamiste, l'un d'entre nous vient lui aussi de nous quitter et de rejoindre les grands de notre discipline. Je tenais à lui adresser cet hommage posthume car j'ai particulièrement apprécié ses œuvres. Je crois que je l'ai découvert avec "Transes Sibériennes" qui avait exercé une grande fascination sur moi, autant par les images que par la bande son. Et puis, il y a eu "Nementscha-Algérie 1958", témoignage personnel poignant, sa vision de cette guerre incompréhensible à laquelle on envoyait les jeunes du contingent qui se demandaient bien ce qu'ils étaient allés faire là-bas. Ce diaporama-là m'avait émue par sa sincérité, sa simplicité et son authenticité. Et puis, "Ronchamp-Le Corbusier", "C'est Menoux", "Paroles de griots", je ne citerai pas toutes ses productions. Jean-Marie était un homme simple et discret mais efficace, il avait des choses à dire, il nous manquera. J'adresse toutes mes pensées amicales à Gisèle son épouse que nous avons eu l'occasion de rencontrer avec lui dans plusieurs festivals. Aujourd'hui, c'est lui qui a été frappé..."Ecoutevoir", Jean-Marie, tes œuvres demeurent sur notre site préféré !

Michèle Paret

[Jean Louis Terrienne]

J'aimais bien Jean- Marie, homme discret et talentueux, peu récompensé finalement dans les festivals ; mais il a su se créer une véritable personnalité et c'est le plus important ; je dis toujours que l'essentiel n'est pas d'être le premier mais d'être unique ! Il l'était. J'aime beaucoup son diaporama (et non pas film photographique comme on dit aujourd'hui) "René Lemercier, un paysan photographe en 1930" ou toute sa personnalité s'imposait par la simplicité et l'authenticité du propos. Oui, à nos âges la mort est de plus en plus inadmissible et beaucoup trop présente depuis qq temps. Adieu l'ami.

[Maurice Guidicelli]

Tu as raison, Jean Louis: Jean-Marie était un homme discret et talentueux.
J'étais Président du Jury du Festival d' Epinal en 2001 lorsque j'ai découvert son montage " Transes sibériennes".
Impressionné par son "travail" j'avais classé ce montage à la première place du Palmarès.
Jean-Marie était fier d'être un "paysan photographe" tout comme son héros René Lemercier.
C'était aussi un humaniste. Son humanisme transpire dans ses œuvres produites avec des images "de voyage" et surtout dans son rapport à la guerre d'Algérie, dans deux de ses œuvres.

Au fil des rencontres festivalières, où il était toujours accompagné de Gisèle, son épouse, nous étions devenus amis.
Gisèle et lui étaient venus en Corse, pour une dizaine de jour, dans mon hameau natal. Nous y avions refait le Monde du Diaporama….
Reçois, Gisèle, toute notre affection.
Adieu Jean-Marie.

Martine et Maurice Guidicelli