de Haddok . » 11 Sep 2005, 00:20
J'ai aimé "bien que ce ne soit pas des photos"; c'est vrai que "frais" qualifie très bien ce montage. Une jolie bluette nous est cotée avec beaucoup de grâce et un peu de malice. J'ai trouvé d'ailleurs que le regard "coquin et angélique" des personnages était en adéquation avec le propos du cochet narrateur
! Sur le plan émotionnel ce DCCN ne laisse pas indifférent. Je l'ai vu la première fois à Hayange, je crois et la deuxième fois à Raspail ou peut être Chelles ; à mon échelle de mémoire cela fait longtemps et j'en garde un bon et agréable souvenir.
L'originalité et la créativité sont là , à tel point que la petite note introductrice est véritablement bienvenue.
Sur le plan de la réalisation, il fallait s'atteler à cette tâche ( si j'ose dire ). Sur ce plan, le choix des images sert très bien la formule "conte" / "bluette" du scénario. Bien sur, ce ne sont pas des photos au sens classique du terme, mais je ne trouve pas que cela pose un problème particulier. Nous sommes entrés dans l'Ère du numérique et nous allons être interpellés par bien d'autres créations qui seront à de bien plus grandes distances de ces photos classiques et argentiques que nos grands anciens essayaient déjà de tarabiscoter au mieux
. Ces images ci sont paisibles au sens d'apaisantes et se laissent lentement savourer. N'est ce pas le privilège d'un bon diaporama ?
Je terminerais peut être avec deux tout petits bémols.
En terme de rapport son-images, j'aurais tendance à penser que ce sont les images qui servent le texte un petit peu plus que l'inverse, mais c'est la faute au défit qui nous est lancé de repérer les 17 attelages annoncés et dont la quête jubilatoire nous tient en éveil ! On n'a rien sans rien.
Ma deuxième remarque touche au choix du graphisme. Ces aquarelles sont délicieuses, leur fraîcheur sans doute me font irrésistiblement penser à mes petits enfants. Par contre le propos me semble s'adresser à une génération en voie de disparition : la mienne. Je veux parler de ceux qui ont connu les bancs de la communale où l'on apprenait à lire, à écrire et compter
. et où l'ont savait faire tout ça en sortant ! D'où un certain décalage. Mais je dis ça comme ça, parce qu'à y regarder de plus prêt, on retrouve bien campé dans leurs habits, dans leur carriole, des personnages tout droit sortis de cette belle époque
Ah ! Nostalgie.
Merci les poètes.
J'ai aimé "bien que ce ne soit pas des photos"; c'est vrai que "frais" qualifie très bien ce montage. Une jolie bluette nous est cotée avec beaucoup de grâce et un peu de malice. J'ai trouvé d'ailleurs que le regard "coquin et angélique" des personnages était en adéquation avec le propos du cochet narrateur
! Sur le plan émotionnel ce DCCN ne laisse pas indifférent. Je l'ai vu la première fois à Hayange, je crois et la deuxième fois à Raspail ou peut être Chelles ; à mon échelle de mémoire cela fait longtemps et j'en garde un bon et agréable souvenir.
L'originalité et la créativité sont là , à tel point que la petite note introductrice est véritablement bienvenue.
Sur le plan de la réalisation, il fallait s'atteler à cette tâche ( si j'ose dire ). Sur ce plan, le choix des images sert très bien la formule "conte" / "bluette" du scénario. Bien sur, ce ne sont pas des photos au sens classique du terme, mais je ne trouve pas que cela pose un problème particulier. Nous sommes entrés dans l'Ère du numérique et nous allons être interpellés par bien d'autres créations qui seront à de bien plus grandes distances de ces photos classiques et argentiques que nos grands anciens essayaient déjà de tarabiscoter au mieux
. Ces images ci sont paisibles au sens d'apaisantes et se laissent lentement savourer. N'est ce pas le privilège d'un bon diaporama ?
Je terminerais peut être avec deux tout petits bémols.
En terme de rapport son-images, j'aurais tendance à penser que ce sont les images qui servent le texte un petit peu plus que l'inverse, mais c'est la faute au défit qui nous est lancé de repérer les 17 attelages annoncés et dont la quête jubilatoire nous tient en éveil ! On n'a rien sans rien.
Ma deuxième remarque touche au choix du graphisme. Ces aquarelles sont délicieuses, leur fraîcheur sans doute me font irrésistiblement penser à mes petits enfants. Par contre le propos me semble s'adresser à une génération en voie de disparition : la mienne. Je veux parler de ceux qui ont connu les bancs de la communale où l'on apprenait à lire, à écrire et compter
. et où l'ont savait faire tout ça en sortant ! D'où un certain décalage. Mais je dis ça comme ça, parce qu'à y regarder de plus prêt, on retrouve bien campé dans leurs habits, dans leur carriole, des personnages tout droit sortis de cette belle époque
Ah ! Nostalgie.
Merci les poètes.