de Michel Paret le 05 Fév 2006, 22:17
Oui Maurice, ton analyse est complète, réelle et élogieuse. Merci !
Néanmoins, j'aimerais revenir sur la notion de "certaines images trop bien construites"…
Je préférerais les appeler "images recomposées". En effet, pour ceux qui nous connaissent, qui savent que nous arpentons les déserts à pied, toutes les photos qui semblent "construites" ont TOUTES ÉTÉ VUES in-situ lors du trek. Certaines ont été remises "en scène" pendant la pause ou au bivouac, en tout cas, toujours dans le désert. Le cœur de pierre, les yeux, la semelle et les crottes de chameau, la coloquinte… ont fait un petit tour dans mon sac à dos. Il en a été ainsi pour les 3 diaporamas de notre "Trilogie des sables". A chaque fois, nous avons eu la chance d'avoir l'idée sur place. Et là, avec cet état d'esprit, la recherche devient une obsession. Et à force de chercher… on trouve ! Pour le "diable", je l'ai surpris au bout d'une semaine et lui, ce tronc d'arbre judicieusement éclairé, était indéracinable. Il faut aussi savoir compter avec la chance. Pour les formes et les évocations de dunes, c'est pareil, les yeux doivent être rivés non pas sur ses pieds, mais vers l'horizon, de préférence à contre jour. Cette recherche, presque toujours en solitaire, est pour moi un plaisir intense et la découverte de la photo tant imaginée devient une extase.
En vacances… à chacun ses plaisirs !!!
Pour parfaire cette analyse, j'ajoute que le texte d'ELLE n'est constitué que de mots féminins.
Oui Maurice, ton analyse est complète, réelle et élogieuse. Merci !
Néanmoins, j'aimerais revenir sur la notion de "certaines images trop bien construites"…
Je préférerais les appeler "images recomposées". En effet, pour ceux qui nous connaissent, qui savent que nous arpentons les déserts à pied, toutes les photos qui semblent "construites" ont TOUTES ÉTÉ VUES in-situ lors du trek. Certaines ont été remises "en scène" pendant la pause ou au bivouac, en tout cas, toujours dans le désert. Le cœur de pierre, les yeux, la semelle et les crottes de chameau, la coloquinte… ont fait un petit tour dans mon sac à dos. Il en a été ainsi pour les 3 diaporamas de notre "Trilogie des sables". A chaque fois, nous avons eu la chance d'avoir l'idée sur place. Et là, avec cet état d'esprit, la recherche devient une obsession. Et à force de chercher… on trouve ! Pour le "diable", je l'ai surpris au bout d'une semaine et lui, ce tronc d'arbre judicieusement éclairé, était indéracinable. Il faut aussi savoir compter avec la chance. Pour les formes et les évocations de dunes, c'est pareil, les yeux doivent être rivés non pas sur ses pieds, mais vers l'horizon, de préférence à contre jour. Cette recherche, presque toujours en solitaire, est pour moi un plaisir intense et la découverte de la photo tant imaginée devient une extase.
En vacances… à chacun ses plaisirs !!!
Pour parfaire cette analyse, j'ajoute que le texte d'ELLE n'est constitué que de mots féminins.