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Un bonheur n'arrive jamais seul chère Michèle, voici une deuxième réponse... Cette voix, eh bien je la trouve précisément trop parfaite et en désaccord avec "Elle". C'est Baudelaire je crois qui disait "un jour j'ai mis la beauté sur mes genoux et je l'ai insultée" (je paraphrase). Oui, la beauté, la perfection ne suffit pas, il y faut autre chose, sans doute un peu d'imperfection qui engendre l'émotion ! Exemple, vous en excuserez l'audace... Qd je vois une girl du Lido aussi parfaite soit elle, cela me laisse froid (faut pas qu'elle exagère qd mm !) ; alors qu'une femme mûre aux seins lourds (comme le chantait Serge Reggiani) et qq bourrelets aux hanches (à toutes choses égales par ailleurs) m'émeut au plus haut point !! Oui, trop de perfection parfois tue l'émotion, trop c'est trop!
Bien à toi
JLT

Une seule chose me gêne vraiment dans ce beau montage : la voix ! Pas une once d'émotion et de tristesse ; une expression atone sans aspérités, sans fragilité qui casse et dévoie le propos...dommage, vraiment.

Bonjour,

Voici mon analyse sur ce 2ème montage par ordre chronologique des M& M Paret.

[b][u]Le texte :[/u][/b]
L’auteur semble tenir particulièrement à son choix de mots féminins comme dit au début du montage. Sacré défi ! Réussi bravo !
J’aurai une question : je suis surprise de l’usage de la 3ème personne à la fin du montage. J’emporterai avec moi l’image de [b][u]l’aimée[/u][/b], de la femme. C’est complètement impersonnel après ce qui précède qui est plutôt intime. Pourquoi ce choix ? Pour reboucler sur le titre du montage sans doute ? Pour signifier la perte d’intimité après la mort ?
Pourquoi pas ? « J’emporterai avec moi l’image de mon[b][u] aimée[/u][/b], de la femme ».
[b][u]
Les vues et transitions:[/u][/b]
Les images sont très belles. Bravo !
Titre bien amené comme dans Boris.
Similitude dans la façon de présenter le générique (idem Boris) : une marque de fabrique sans doute.
Les paysages de dunes se prêtent aux fondus. (Me chagrinent3’51 & 3’56, mais ce n’est qu’un détail).
Les accélérations / lenteurs sont justifiées.
Les vues arrangées : certaines m’ont apparu trop figuratives (le smiley & les paupières par exemple), et cassent la part de rêverie ou de suggestion. Trop évidentes. Mais d’un autre côté, j’avoue tomber aussi dans la nature sur ces scènes figuratives en forêt et dans les rochers. Je les inclus volontiers dans mes collections, donc je comprends par ailleurs ces inclusions irrésistibles.
Les dunes du désert comme pourraient l’être les courbes des neiges évoquent effectivement le corps de la femme ici de façon imagée (poitrine, tétons, hanches, poils pubiens, etc…)
[b][u]
Le générique :[/u][/b]
Le fait de ne pas citer les titres des pièces musicales est un choix volontaire, semble-t-il. Dommage.
[b][u]
La bande son :[/u][/b]
Je l’ai trouvée Top. Bravo !

En synthèse, un montage très construit dans les images comme dans le texte ou la bande son. Les auteurs véhiculent leur engouement pour le désert au spectateur et le scénario des saisons de la vie amoureuse de cet homme fonctionne.

Bravo donc pour ce montage !

Au sujet du diaporama ELLE : il est magnifique, c'est un merveilleux message d'amour à la femme, compagne de toute une vie, comme toutes les femmes voudraient en recevoir. C'est aussi une très belle réalisation sur le désert avec une recherche particulièrement adaptée aux formes féminines que le désert fait évoquer. Il serait également à montrer aux jeunes générations en ce qui concerne la période "fiançailles" pour la délicatesse de l'attente, le grand respect qui y est exprimé et que malheureusement, de nos jours, beaucoup ne connaissent plus. Merci pour nous tous et surtout pour ELLE.

[color=#00BF00][Message transféré par DCCn][/color]

Merci beaucoup pour ce beau comentaire à propos de "Elle". C'est un diaporama que j'aime beaucoup, même s'il n'est plus tout neuf. Moi-même, j'éprouve encore du plaisir à le regarder. Au cours de ce trek au Maroc où "elle" a pris naissance, ce fut notre première rencontre avec le désert. Un moment inoubliable... Le texte a mûri lentement et je pense l'avoir bien réussi. À propos, avez-vous remarqué que j'ai poussé l'exercice de style jusqu'à n'employer que des mots féminins ?

Bonjour. Enfin des auteurs qui ont compris que la féminité était présente dans la nature, de façon tellement suggestive ! Diaporama enchanteur dont je ne me lasse ni des images somptueuses, ni du texte si beau et si pur, d'une rare profondeur. Que vous dire de plus ? Sinon de laisser aller au vent votre sensibilité... Continuez ! Se connaîtra-t-on un jour ? Ce serait une grâce...

Je reviens du Sahara plein de sable et de poussières ( je viens de visionner "Elle" ou le contraire je ne sais pas!) Beaucoup de sable;j'ai la bouche rapeuse et sèche..yaurait-il quelque chose à boire ici? ..A voir les belles dunes (il manquait la lune symbole pourtant feminin et O! combien invoquée pour la fécondité)...Aux portes de ce désert, assis là pour méditer au bord des dunes (et d'Elle ) hic!...J'attendais que surgisse du fin fond de cet espace magnifique un Héros mythique...et que vois-je..Mirage! au lieu du héros c'était Eros se penchant sur les courbes...de sa bien aimée..C'est vrai que le sahara est bien sensuel...mais cruel aussi ! Le désert vit, il ya une lutte permanente pour la survie. Les Images sont construites autour du récit ou le contraire?..l'importance du récit imposait une lecture des images.
La bande son, nous interpelle mais étrangement on se sait plus si ce n'est pas des chants de Sioux ou des Commanches..Un chant berbère pénétrant aurait fait l'affaire, surtout avec les dessins rupestres tels ceux du Hoggar où du Tassili...Au fait, le sahara impose le silence sinon le souffle d'une douce flûte mimant le rythme du temps. Les fondus enchainés sont courts et parfois secs ( avis perso!)...une synchro qui suit le texte et non l'inverse. Il manque "Ahmed" ...l'ombre....l'ombre du désir qui voit le jour se lever. C'est un bel hommage à la beauté du désert. Le texte bien ponctué. Un récit personnel qui nous mène sur les traces d'un vécu qui laissa son empreinte au désert.Bravo aux "Paret" pour ce diaporama..Moi je suis paré pour y revenir au Sahara...pourvu qu' Eros m'attende!

Le diaporama [b]" Elle "[/b] est passé le samedi 3 février au festival de Freneuse (76).
Dans la discussion sur le parking, après les projections, je classais ce montage dans le périlleux trio de tête.
Ma seule réserve était l'ignorance entre [b]texte littéraire ou création originale ?[/b]
Les commentaires ci-dessus tranchent l'incertitude ; je vais le regarder de nouveau (en petit format) pour le plaisir, avant tout, et pour chercher si l'information m'avait échappé.

En tout cas, bravo aux deux M

Oui Maurice, ton analyse est complète, réelle et élogieuse. Merci !
Néanmoins, j'aimerais revenir sur la notion de "certaines images trop bien construites"…
Je préférerais les appeler "images recomposées". En effet, pour ceux qui nous connaissent, qui savent que nous arpentons les déserts à pied, toutes les photos qui semblent "construites" ont TOUTES ÉTÉ VUES in-situ lors du trek. Certaines ont été remises "en scène" pendant la pause ou au bivouac, en tout cas, toujours dans le désert. Le cœur de pierre, les yeux, la semelle et les crottes de chameau, la coloquinte… ont fait un petit tour dans mon sac à dos. Il en a été ainsi pour les 3 diaporamas de notre "Trilogie des sables". A chaque fois, nous avons eu la chance d'avoir l'idée sur place. Et là, avec cet état d'esprit, la recherche devient une obsession. Et à force de chercher… on trouve ! Pour le "diable", je l'ai surpris au bout d'une semaine et lui, ce tronc d'arbre judicieusement éclairé, était indéracinable. Il faut aussi savoir compter avec la chance. Pour les formes et les évocations de dunes, c'est pareil, les yeux doivent être rivés non pas sur ses pieds, mais vers l'horizon, de préférence à contre jour. Cette recherche, presque toujours en solitaire, est pour moi un plaisir intense et la découverte de la photo tant imaginée devient une extase.
En vacances… à chacun ses plaisirs !!!
Pour parfaire cette analyse, j'ajoute que le texte d'ELLE n'est constitué que de mots féminins.